Jeudi 7 mai, le Premier ministre a confirmé le déconfinement de la population française et des activités au 11 mai prochain.
Le culte public reste pourtant interdit.
Cette interdiction porte gravement atteinte à la liberté de culte, liberté à valeur constitutionnelle. Elle constitue en outre une ingérence manifeste de l’Etat qui, alors que les églises sont ouvertes, s’immisce illégalement dans l’exercice du culte au mépris de la laïcité.
Le 11 mai, la population sera déconfinée et pourra circuler à nouveau librement sur la voie publique. Les écoles primaires, les bibliothèques, médiathèques et de nombreux musées vont rouvrir. Pourtant, l’exercice du culte public restera interdit tout comme la possibilité d’enterrer dignement nos morts.
Les citoyens français, laïcs et pasteurs que nous sommes ne peuvent se résoudre à des mesures violant à ce point leurs droits fondamentaux.
C’est pourquoi nous nous associons sans réserve au recours qui est déposé par certains d’entre nous auprès du Conseil d’État contre le décret qui vient de paraître formalisant ces annonces des 28 avril et 7 mai, afin que le juge des référés fasse cesser ces atteintes gravement illégales à la liberté fondamentale du culte.
Pour la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, l’abbé Benoît Paul-Joseph, Supérieur du District de France
Pour l’Institut du Bon Pasteur, l’abbé Philippe Laguérie, Fondateur et Supérieur général émérite
Pour l’Institut du Christ-Roi-Souverain-Prêtre, le Chanoine Louis Valadier, Provincial de France
Pour la Fraternité Saint-Vincent Ferrier, le Très Révérend Père Louis-Marie de Blignières
Avec le soutien de :
Dom Louis-Marie, Père Abbé du monastère Sainte-Madeleine du Barroux
Père Marc, Prieur du monastère Sainte-Marie de La Garde
Jean de Tauriers, président de l’association Notre-Dame de Chrétienté
Jean-Pierre Maugendre, président de l’association Renaissance Catholique
Guillaume Jourdain de Thieulloy, directeur de publication du Salon Beige
Philippe Maxence, Rédacteur en chef de L’Homme Nouveau