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Être saint, c’est être pleinement soi-même... ses défauts en moins !
La sainteté ne consiste pas à entrer dans un moule préétabli, qui serait le même pour tous, et qui viendrait gommer notre singularité, notre personnalité. Aussi, on pourrait penser qu’après avoir reçu la grâce sanctifiante, tous les éléments naturels, comme le tempérament, notre histoire, etc., n’ont plus d’importance. Ce serait une grave erreur ! Le Père Joseph-Marie vous explique pourquoi et vous donnera un aperçu des quatre tempéraments.
Nous vous souhaitons une bonne première semaine de carême !
— Les Frères de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier
💪 Défi du jour
Pendant 5 minutes, je demande à Dieu la lumière. Quels sont les péchés ou habitudes qui empêchent le plus mon progrès dans la charité ?
📖 Texte de méditation :
Pascal, Pensées :
« L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser. Une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. Mais, quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue ; parce qu’il sait qu’il meurt ; et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien.
Ainsi toute notre dignité consiste dans la pensée. C’est de là qu’il faut nous relever, non de l’espace et de la durée. Travaillons donc à bien penser. Voilà le principe de la morale. Il est dangereux de trop faire voir à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui faire voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de lui laisser ignorer l’un et l’autre. Mais il est très avantageux de lui représenter l’un et l’autre.
Que l’homme donc s’estime son prix. Qu’il s’aime ; car il a en lui une nature capable de bien ; mais qu’il n’aime pas pour cela les bassesses qui y sont. Qu’il se méprise parce que cette capacité est vide ; mais qu’il ne méprise pas pour cela cette capacité naturelle. Qu’il se haïsse ; qu’il s’aime : il a en lui la capacité de connaître la vérité et d’être heureux ; mais il n’a point de vérité ou constante ou satisfaisante. Je voudrais donc porter l’homme à désirer d’en trouver, à être prêt et dégagé de passions pour la suivre où il la trouvera ; et, sachant combien sa connaissance s’est obscurcie par les passions, je voudrais qu’il haïsse en soi la concupiscence qui la détermine d’elle-même ; afin qu’elle ne l’aveuglât point en faisant son choix et qu’elle ne l’arrêtât point quand il aura choisi. »